10 Conseils pour une bonne alimentation du muscle




1) Faites le plein de glucides
2) Renouveler les stocks

3) Ne pas bouder les graisses
4) Au lieu des anabolisants

5) Du magnésium comme fortifiant

6) Les muscles et la ferritine (teneur en fer)
7) Davantage d’hémoglobine
8) Cocktail anti-radicaux libres
9) Autres éléments indispensables
10) Boire abondamment


 

 


1) Faites le plein de glucides :


Les glucides constituent pour le muscle une réserve d’énergie immédiatement disponible.

Le stock doit être continuellement renouvelé, sinon les muscles flanchent et le cerveau aussi. L’organisme prend alors aux muscles l’énergie dont il a besoin pour fonctionner. Alors faites le plein de glucides (muesli sans sucre, fruits, céréales, pâtes, légumes, riz nature, pomme de terre). Evitez le sucre et la farine blanche car l’organisme les transforme en graisses. Les sucres rapides augmentent la production d’insuline, et les muscles n’aiment pas ça.


 


2) Renouveler les stocks :


Après l’entraînement, vos stocks de glucides sont vides. Il faut les remplir dans l’heure qui suit pour éviter de vous affaiblir et de tomber en hypoglycémie


 


3) Ne pas bouder les graisses :


Sans lipides, pas de production hormonale et, sans hormones pas de muscles.

Evitez les graisses animales (viande rouge, charcuterie, crème, beurre). Mettez vous à l’huile d’olive. 40 à 60 g par jour suffissent.

 



4) Au lieu des anabolisants :


Il est possible d’augmenter son taux de testostérone de manière naturelle : avec du zinc, des protéines et de la vitamine B6. Les huîtres, poissons, fromage, pain complet en contiennent beaucoup. Le zinc se trouve notamment dans les fruits de mer, les graines, le fromage à pâte dure et les céréales complètes.

 



5) Du magnésium comme fortifiant :


Le magnésium favorise le fonctionnement neuromusculaire.

L’effort musculaire entraîne une perte en magnésium, éliminé par la sueur alors que notre alimentation en contient peu. Si vous en dépensez beaucoup, un apport complémentaire d’environ 600 mg par jour est conseillé.

 



6) Les muscles et la ferritine (teneur en fer) :


Vous vous sentez tout d’un coup vidé. Vos muscles manquent de myoglobine, le pigment rouge qui sert de véhicule à l’oxygène dans les tissus musculaires. Or sans oxygène, adieu la force et l’énergie. Vos muscles durcissent. En prenant une préparation de fer et protéines, le taux minimum de fer chez une femme doit être à 60 et 120 pour les hommes.




7) Davantage d’hémoglobine :


L’hémoglobine est le pigment qui véhicule l’oxygène dans le sang et l’achemine jusqu’au cerveau et aux muscles. Plus ces organes sont oxygénés, plus nous avons de l’énergie. Or l’hémoglobine se fabrique à partir de fer et protéines. Faîtes passer votre taux de protéine à 8 (concentré protéique), mangez un peu de viande, beaucoup de légumes, prenez 1 à 3 g de vitamine C et bientôt les molécules de fer se bousculeront et votre taux d’hémoglobine montera. Vous pourrez alors ajouter une série à votre entraînement.

 



8) Cocktail anti-radicaux libres :


L’effort musculaire provoque une multiplication des radicaux libres, cellules d’oxygène anarchiques qui, en détruisant les cellules et les gènes, favorisent le vieillissement. Contre cet effet (néfaste, il existe un remède doux : vitamine C et carotène (tous deux dans les fruits et légumes, vitamine E (dans les huile végétales) et le sélénium (oligo-élément contenu dans la noix de coco et champignons).

 



9) Autres éléments indispensables :


En transpirant, nous perdons beaucoup de sels minéraux, ce qui affaiblit nos muscles. Le phosphate est l’un des constituant de l’ATP. La fatigue est due dans la moitié des cas, à une carence de phosphate (présente dans le poisson, la viande, les céréales complètes, les œufs et les noix)

En cas de carence en potassium, buvez un grand verre de jus de pomme.

Le calcium permet un fonctionnement coordonné des muscles et des nerfs. Une carence se traduit par un affaiblissement musculaire et une mauvaise coordination des mouvements. Buvez du lait ou mangez des laitages.

L’iode (contenu dans le poisson) est le principal constituant de l’hormone dont dépend le fonctionnement de la thyroïde. Sans lui, pas d’activité physique possible.

Faîtes un bilan complet avec votre médecin afin de combler d’éventuelle carences.

 



10) Boire abondamment :


L’eau est indispensable à l’élaboration du glycogène, principale source d’énergie de nos muscles. En éliminant beaucoup sans compenser, l’alimentation des muscles en oxygène devient insuffisante. Il faut boire 3 litres d’eau par jour.