1) Course à
vitesse modérée
Le footing est une course
lente pour laquelle la fréquence cardiaque est modérée. C’est une
course de
type aérobie qui peut durer de 5 à 20 min (voir plus dans certains
sports).
Il constitue l’activité la
plus utilisée pour préparer l’organisme à un effort et donc fait partie
intégrante de l’échauffement général.
Elle entraîne rapidement une
mise en action du système respiratoire et cardio-vasculaire et permet
d’augmenter la température des grands groupes musculaires (surtout
quadriceps
et mollets).
A savoir : à la fin d’un
footing ou de sautillements les ischios–jambiers
ne sont
pas réellement échauffés. Il faut donc utiliser d’autres exercices
d’échauffement pour éviter tout claquage.
2)
Echauffements
spécifiques des
groupes musculaires concernés par l’activité et le type de travail
musculaire
Il faut échauffer les groupes
musculaires qui vont être sollicités durant l’activité sportive qui va
suivre.
L’éducateur ou le sportif
doit connaître son anatomie : les
muscles, les mouvements
effectués, les
différentes types de travail musculaire que l’on peut pratiquer afin de
varier
les exercices (travail statique, travail freinateur excentrique,
travail
propulseur excentrique, travail combiné …)
3) Les
mouvements
d’assouplissement (étirement ou stretching)
La souplesse est une qualité
physique qui permet de réaliser un geste avec un maximum d’amplitude et
d’harmonie.
Elle dépend :
Attention :
il est
prouvé que mental et souplesse sont liés. Un des principaux freins à la souplesse peut être un
dysfonctionnement de l’esprit qui se répercute sur le corps. Ainsi une
grande
raideur pourrait être le résultat d’une tension psychique ou d’une
grande
nervosité.
De plus de nombreux auteurs ont mis en évidence les liens unissant la
qualité physique d'adresse (primordiale dans le bowling) et la faculté
d'exprimer de façon active et passive de grandes amplitudes
articulaires. On n'affirme pas qu'être souple implique que l'on est
adroit, mais simplement qu'un travail régulier de la souplesse peut
améliorer l'efficacité générale d'un geste.
Il est donc important d’avoir
des activités de relaxations (yoga, sophrologie …) car l’étirement ou
stretching nécessite une grande décontraction pour que les exercices
soient efficaces.
Il existe différentes
techniques d’étirement ou stretching :
Le muscle à étirer est en
état de relâchement complet. Le travail s’effectue très lentement en
adaptant
une respiration calme et profonde. On exerce une modification de la
position
initiale pour accentuer la tension passive par action de la pesanteur
ou d’une
aide.
Le muscle étiré qui, une fois
en position d’étirement, va être contracté puis relâché plusieurs fois,
permettant ainsi de majorer la position d’étirement.
1-Le muscle est mis sous
tension isométrique (10s)
2-Relâchement de la tension
(2s)
3-Accentuation de la position
indiquée (15s)
Le sujet, après avoir
installé le muscle à étirer en position, va non pas le contracter mais
contracter son antagoniste. Le muscle est mis en position de fonction
inverse
de façon active.
C’est un mouvement dynamique
de balancer, d’oscillation avec un mouvement conduit dans la position
d’étirement du muscle correspondant.