L’ATP (Adénosine Tri-Phosphate) est le carburant du muscle.
1) Le processus
anaérobie alactique
2) Le processus
anaérobie
lactique
1) Le processus
anaérobie alactique
Il permet
d’effectuer des
mouvements très intenses à puissance maximale mais dans un laps de
temps très
court (ex : course de vitesse, exercice de force …)
Capacité :
Temps de
concentration
limité, sollicité à son maximum et épuisé au bout de 7 secondes environ.
Facteur
limitant :
Ce processus
utilise l’ATP
mais aussi
Le but de
l’entrainement à ce
type d’effort sera la stabilisation d’une concentration supérieure
d’ATP et de
CP intramusculaire.
Effet du
processus :
Il ne requiert pas
d’oxygène
pour fonctionner.
Les produits de
dégradation
qu’il créé ne viennent pas perturber la qualité de la concentration.
Il n’est pas
associé
étroitement à la production d’acide lactique. Les produits de sa
dégradation
ont un effet bénéfique ainsi la glycolyse anaérobie + l’oxydatif
stimule le
processus alactique.
La récupération
sera
complète, semi active entre 1mn30 et 3 mn.
2) Le processus
anaérobie lactique
Il débute dès la
première
seconde de l’exercice avec une intensité inférieure au processus alactique. Son importance devient première
qu’après une
dizaine de seconde.
Il n’utilise pas
d’oxygène.
Son substrat de base est le glucogène qui
suite à une
réaction chimique produit de l’acide lactique.
Ce processus est
incapable de
renouveler l’ATP aussi vite que dans le processus alactique.
On peut atteindre
des efforts
de puissance élevés mais non maximale (30 à 45 secondes maxi)
Capacité :
La puissance maxi
est
atteinte en moins d’une minute et la concentration peut être entretenue
environ
pendant 2 mn.
Facteur
limitant :
L’acidification
produite
bloque les contractions musculaires et donc empêche la poursuite de
l’exercice.
Effets du
processus :
Le développement de
ce
processus permet le développement de la résistance à
« l’empoisonnement
lactique » même si des études tentent à prouver qu’à l’occasion il
peut
devenir lui-même un substrat énergétique.
3) Le processus
aérobie
Il se met en place
au bout de
quelques minutes lorsque l’organisme a utilisé ses ressources
anaérobies.
L’organisme fait appel à un autre système de production pour resynthétiser l’ATP. Les fonctions respiratoires
et
circulatoires augmentées, l’apport d’oxygène transformera
progressivement les
réactions anaérobies en réactions aérobies.
La glycolyse
évolue, ne
produisant plus d’acide lactique mais du gaz carbonique, de l’eau et de
la
chaleur qui sont facilement éliminables
Cette énergie resynthétisera
l’ATP.
La puissance est
moindre
qu’en processus anaérobie car elle est limitée par les possibilités
individuelles d’apport d’oxygène au niveau musculaire.
Plus l’apport
d’oxygène est
fort, plus on peut entretenir un effort de grande intensité.
Lorsque l’exercice
produit
atteint des limites pour lesquelles tout l’oxygène disponible est
utilisé, on
dit que le sportif a atteint sa VO2Max (débit maximal d’oxygène) ou PMA
(puissance maximale aérobie) ; données physiologiques qui s’évalue
en
millilitre d’oxygène par kilogramme de muscle et par minute.
Un sportif ayant
atteint sa
VO2Max peut encore augmenter l’intensité de son exercice. Il fera appel
aux
processus anaérobie mais son effort sera limité et l’organisme aura
accumulé
une dette d’oxygène qu’il devra payer pendant sa récupération.
Capacité :
La puissance
fournie est plus
faible qu’en anaérobie mais les contractions musculaires peuvent durer
plus
longtemps, voir plusieurs heures.
Facteur
limitant :
- L’intensité de
l’exercice
produit peut être un facteur limitant.
Un sportif ne peut
guère
prolonger un effort à 100% de sa VO2Max plus de 6/7 minutes mais si
l’on réduit
cette intensité, la durée de l’effort sera considérablement augmentée.
- La plus ou moins
grande
faculté d’éliminer la chaleur dégagée. Le sportif doit posséder des
systèmes
thermorégulateurs qui maintiennent cette température à un degré
constant.
- La sudation qui,
si le
sportif ne compense pas par une réhydratation, peut également poser
problème.
Effets du
processus :
Il sollicite toutes
les
fonctions chargées d’apporter l’oxygène au niveau musculaire.
Il participe à
l’élimination
des déchets de la contraction musculaire.
Il améliore le
fonctionnement
de tous les processus énergétiques.
Il favorise la
préparation ostéo-tendineuse et
ligamentaire.
Il améliore la
résistance à
la fatigue.